Pour poursuivre sa lutte contre le réchauffement climatique, Anne Hidalgo annonçait récemment une future réduction de la limitation de vitesse sur le périphérique parisien. Interrogé ce dimanche 26 novembre, le ministre des Transports Clément Beaune remet clairement en question la décision de contraindre les automobilistes à circuler à 50 km/h. Voici ce que l’on sait.
Des changements à prévoir sur le périphérique parisien
Au cours de la présentation du plan Climat de la capitale française, Anne hidalgo, la maire de Paris, annonçait certains changements susceptibles de révolutionner le quotidien des automobilistes. En effet, le périphérique parisien devrait prochainement être en proie à une modification des règles de circulation. Si jusqu’alors, les conducteurs pouvaient circuler jusqu’à 70 km/h sur la route qui borde pendant 35 kilomètres les murs de la Capitale, la limitation de vitesse pourrait bien être abaissée à 50 km/h.
Cette mesure, couplée à celle qui vise à ajouter des zones piétonnes dans tous les arrondissements parisiens, a toutefois été remise en question par le ministre des Transports Clément Beaune, qui préfère privilégier des solutions moins brutales pour protéger l’environnement.
Des mesures prises en faveur de l’environnement
Car c’est toujours dans l’optique de réduire le taux de pollution au sein de la Capitale que la maire de Paris, Anne Hidalgo, a décidé de cette mesure particulièrement drastique. En effet, ces dernières années, les dirigeants ont pris en considération la qualité de l’air et ont déployé de nombreux dispositifs en faveur du climat.
En plus des zones de faibles émissions et des zones piétonnes, la réduction de la limitation de vitesse sur le périphérique parisien intervient donc au profit de l’environnement, mais n’est pas forcément vue d’un bon œil par les automobilistes ni par le gouvernement.
De nouvelles restrictions attendues après les Jeux olympiques
Si la mesure qui vise à abaisser les limitations de vitesse sur le périphérique parisien à 50 km/h a largement été communiquée, il convient de noter qu’elle ne prendra pas effet dans l’immédiat. En plus d’être soumise au vote des élus, cette décision ne devrait pas impacter les automobilistes avant plusieurs mois. En effet, la maire de Paris a clairement fait savoir que cette restriction n’interviendra pas avant la fin des Jeux olympiques de 2024.
Une limitation à 50 km/h remise en question par le ministre des Transports
Ce dimanche 26 novembre 2023, le ministre des Transports a largement remis en question la décision de réduire la limitation de vitesse sur le périphérique parisien à 50 km/h. Interrogé par RTL, Clément Beaune a effectivement jugé aberrant le fait qu’Anne Hidalgo ait annoncé de telles prévisions, alors même qu’aucune concertation n’a eu lieu avec les autres collectivités alentour.
Une annonce jugée trop brutale et prématurée
Malgré le fait que cette décision soit conforme avec la lutte actuelle en faveur du climat, l’annonce d’Anne Hidalgo est jugée comme trop brutale et prématurée. La Région Île-de-France et le département de Seine–Saint-Denis sont autant d’interlocuteurs concernés par l’abaissement de la limitation de vitesse à 50 km/h du périphérique parisien. Or, ces derniers n’ont pas bénéficié d’une étude d’impact de la mesure et des alternatives plus douces sont par conséquent envisagées par l’État.
Le durcissement des conditions sur les SUV privilégié
Sans manquer de souligner le sens de l’écologie dont fait preuve la maire de Paris, le ministre des Transports, Clément Beaune, se veut rassurant. Les automobilistes franciliens n’auront pas à subir un changement si soudain des limitations de vitesse sur le périphérique parisien. En revanche, l’accent sera certainement mis sur le durcissement des règles qui concernent les propriétaires de SUV les plus polluants, avec l’éventuelle installation de voies réservées qui elles, pourront afficher des limitations de vitesse plus contraignantes.