Stationnement dangereux, non-respect du port du casque ou encore conduite sous emprise de l’alcool sont autant de raisons qui peuvent
mener un véhicule à la fourrière.
Pour peu qu’on manque de prudence, on peut très bien retrouver son
véhicule dans la fourrière municipale de sa ville. À Paris, il y a tellement de fourrières et de préfourrières qu’il devient compliqué de s’y retrouver. La plupart de ces fourrières peuvent être contactées très rapidement par téléphone et peuvent fournir toutes les informations qui concernent l’enlèvement du véhicule.
Comment contacter la fourrière à Paris ?
A Paris, il y a plusieurs préfourrières et fourrières municipales différentes. Chacune de ces fourrières a en charge plusieurs types de véhicules qui sont récupérés dans plusieurs arrondissements différents. Le meilleur moyen de contacter ces
services de gardiennage pour savoir si une voiture y est, c’est de passer un coup de fil. Voici une liste de toutes les
fourrières de Paris, les arrondissements qu’elles gèrent ainsi que leurs numéros :
- 08 90 70 75 02 pour la Fourrière de Chevaleret qui concerne le 1er, le 2ème, le 3ème, le 4ème, le 10ème, le 11ème, le 12ème, le 18ème, le 19ème et le 20ème arrondissement ;
- 08 90 70 75 06 pour la fourrière Bonneuil qui concerne les scooters et les motos ;
- 08 90 70 74 82 pour la fourrière Courneuve qui est dédiée aux véhicules en voie d’épavisation.
Ces fourrières accueillent surtout des
véhicules en voie d’épavisation et des
véhicules en stationnement abusif. Si le propriétaire du véhicule ne vient pas récupérer son véhicule à temps, celui-ci peut être vendu par la fourrière à un particulier ou être remis à une
entreprise de démolition pour qu’il soit détruit.
Quel est le prix à payer par jour lorsqu’on a un véhicule en fourrière à Paris ?
La principale variante qui va influencer le
prix de la fourrière n’est pas l’arrondissement dans lequel le véhicule a été trouvé, mais le type de voiture. Les véhicules qui se retrouvent en fourrière sont divisés en 5 catégories bien distinctes :
- les véhicules particuliers ;
- les véhicules utilitaires de moins 3,5 tonnes ;
- les voiturettes ;
- les 2 roues ;
- les remorques de moins de 3,5 tonnes.
Pour les véhicules particuliers et les véhicules utilitaires, il faut payer 179 euros le premier jour. Ensuite, pour chaque jour en plus passé à la fourrière, le propriétaire du véhicule devra payer 29 euros en plus. C’est la même procédure dans la
ville de Reims. Pour les voiturettes et les deux-roues, il faut payer 59 euros le premier jour et à partir de là, il faut payer 10 euros pour chaque jour supplémentaire. Pour les remorques de moins de 3,5 tonnes, seulement, on doit payer 48,70 euros et on doit payer 3 euros pour chaque jour en plus passé dans la fourrière.
Quel que soit le nombre de jours que les
véhicules passent en fourrière, le propriétaire doit ajouter 179 euros pour le début d’exécution, 15 euros pour les opérations préalables, 179 euros pour les frais de remorquage et 61 euros pour les frais d’expertise après le 3ème jour.
Est-il possible de ne pas payer la fourrière de Paris ?
La plupart du temps, lorsqu’un véhicule est mis en fourrière, il faut payer des
frais de fourrière pour le récupérer. Toutefois, tous les véhicules qui sont mis en fourrière ne sont pas forcément mis en fourrière pour de bonnes raisons. C’est pour cette raison qu’il est possible de
contester la mise en fourrière du véhicule en adressant un courrier au
procureur de la république ou au préfet rattaché au lieu d’enlèvement. Il ne faut pas hésiter à ajouter à ce courrier des photos des panneaux, des photos de l’environnement ou encore des témoignages en plus des preuves que les
frais de fourrière ont bel et bien été payés.
Après l’étude de la demande, le procureur ou le préfet décidera si la
demande de remboursement est accordée ou pas. Dans le cas où elle ne le serait pas, on peut faire une nouvelle contestation de cette décision.
Il arrive aussi que le propriétaire du véhicule n’ait pas à payer quoi que ce soit s’il arrive au bon moment. Par exemple, s’il est présent avant même que la remorqueuse n’ait eu le temps
d’enlever son véhicule, celui-ci pourra récupérer son véhicule sans qu’il n’ait à payer de frais supplémentaires. Par contre, si la remorque a déjà soulevé au moins deux roues, le propriétaire doit payer des frais en rapport avec les opérations nécessaires à
l’enlèvement de son véhicule pour le récupérer. Si le propriétaire n’est pas en mesure de payer sur place ces frais, il devra s’engager à le faire par écrit.
