Le permis de conduire probatoire concerne tous les nouveaux titulaires du permis en France. Pendant 3 ans, les jeunes conducteurs doivent respecter des règles strictes, car leur capital de points est limité. Les infractions peuvent donc facilement entraîner la perte de points et, dans les cas les plus graves, l’invalidation du permis de conduire. Voici les infractions à éviter à tout prix et les règles à respecter pour éviter le pire.
Qu’est-ce qu’un permis de conduire probatoire ?
Un permis probatoire est un permis accordé aux jeunes conducteurs après l’obtention de leur permis de conduire. Durant une période de trois ans, pouvant être réduit à deux années si le jeune automobiliste a suivi une formation en conduite accompagnée, leur capital de points est limité à 6 points. En cas d’infraction, le conducteur peut rapidement mettre son permis de conduire en danger et être exposé à de lourdes sanctions.
Des règles strictes à respecter pour les apprentis automobilistes
Les conducteurs novices doivent se conformer à des règles bien plus strictes que celles des conducteurs expérimentés. Cela comprend des restrictions liées à la vitesse, à l’alcoolémie et à l’affichage de leur statut de jeune conducteur. Le respect de ces règles est indispensable pour éviter les infractions et conserver un permis de conduire valide.
Une période durant laquelle il convient d’éviter l’infraction
Le jeune conducteur doit adopter une conduite particulièrement prudente durant la période probatoire. En effet, toute infraction peut entraîner une perte de points, ce qui peut compromettre l’obtention des 12 points traditionnellement délivrés à ces derniers à l’issue de cette période.
En cas d’infraction grave, la perte totale de points peut entraîner l’invalidation du permis, ce qui contribue à stresser les jeunes conducteurs durant leurs trois premières années de permis.
Quelles sont les règles que doivent respecter les porteurs d’un permis probatoire ?
Les règles spécifiques aux jeunes conducteurs probatoires sont nombreuses et il convient de les respecter pour éviter tout risque de mettre en péril le permis de conduire fraîchement acquis. Voici les plus importantes :
- Le port du disque A : Un conducteur novice doit obligatoirement signaler son statut de « jeune conducteur » en apposant un disque A sur son véhicule. Ce disque informe les autres usagers de la route qu’il s’agit d’un conducteur avec moins d’expérience.
- Limiter sa vitesse sur l’autoroute : les jeunes conducteurs doivent respecter une limite de vitesse réduite à 110 km/h sur l’autoroute, contre 130 km/h pour les conducteurs expérimentés. Cette mesure vise à réduire les risques d’accident liés à l’inexpérience et à la gestion des vitesses élevées.
- Gare à l’alcool au volant : les jeunes conducteurs sont soumis à une tolérance zéro concernant l’alcool. La moindre trave d’alcool dans le sang peut entraîner une perte de points et des sanctions sévères, y compris une amende et une suspension de permis.
Quelles infractions faut-il à tout prix éviter ?
De nombreuses infractions sont susceptibles de donner lieu à un retrait de points sur le permis probatoire. Parmi les plus courantes, on trouve :
- Le non-respect des limitations de vitesse ;
- La conduite sous alcool ou stupéfiants ;
- Le non-respect des feux rouges, des sens interdits ou des priorités ;
- L’usage du smartphone au volant, qui est une infraction sévèrement sanctionnée.
Commettre une seule de ces infractions au Code de la route peut entraîner une perte de points et compromettre votre période probatoire.
Quand est-ce que les apprentis obtiennent les 12 points de leur permis de conduire ?
À l’issue de la période probatoire, les jeunes conducteurs peuvent obtenir 12 points si aucune infraction grave n’a été commise. Cela signifie qu’après 3 ans de conduite sans perte de points, un conducteur novice atteint son quota maximal de points. Cependant, la bonification de points n’est possible que si aucune erreur n’est commise durant les premières années de conduite.
Deux points gagnés chaque année par les jeunes conducteurs
Chaque année passée sans infraction, un jeune conducteur voit son capital de points augmenter de 2 points. Cela permet au conducteur d’atteindre progressivement les 12 points en 3 ans. Toutefois, ce gain de points peut être compromis si une infraction entraîne une perte de points pendant cette période.
Aucune erreur pour éviter de rallonger ce délai
Si une erreur est commise durant la première année de la période probatoire, cela empêche le conducteur de bénéficier de la bonification des points. En cas de perte d’un seul point durant cette première année, le conducteur retombe à 5 points au lieu de progresser vers le quota de 12.
Cela signifie qu’il faudra attendre plus longtemps pour atteindre ce seuil, et ce délai supplémentaire peut compromettre la conduite sereine et la sécurité sur la route.
Que faire en cas d’infraction pendant la période probatoire ?
Si un jeune conducteur commet une infraction entraînant une perte de points, il doit prendre des mesures pour récupérer ses points et éviter l’invalidation de son permis. Dans le cas où une perte de 3 points ou plus est constatée, le conducteur est obligé de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Ce stage permet de récupérer jusqu’à 4 points, mais il doit être réalisé dans un délai de quatre mois après la perte des points.
En revanche, si les 6 points sont perdus, le permis de conduire est invalide, et suspension du permis pendant six mois est appliquée, ce qui peut être étendu à un an en cas de récidive dans les cinq ans. Le respect de ces règles est donc essentiel pour conserver son permis de conduire et éviter les risques d’invalidation.