Dans les mois à venir, 3 nouvelles régions seront-elles aussi concernées par la présence de voitures radars privatisées sur leurs routes. Conduits par des salariés, ces véhicules banalisés sont difficiles à détecter et possèdent l’équipement nécessaire pour relever les excès de vitesse. Découvrez sur quels territoires il sera désormais plus compliqué de déjouer les flashs.
Qu’est-ce qu’une voiture radar privatisée ?
Depuis 2018, le gouvernement confie la gestion des véhicules banalisés équipés de radars embarqués à des sociétés spécialisées. À bord des voitures radars qui étaient jusqu’alors conduites par des agents de police, on trouve désormais des particuliers rémunérés par leur employeur, pour sillonner les routes de France plusieurs heures par jour et débusquer les automobilistes qui commettent des excès de vitesse.
Des voitures conduites par des chauffeurs privés sous l’autorité de l’État
Si des entreprises privées sont mandatées par l’État pour assurer la gestion des voitures radars, le gouvernement continue de coordonner les déplacements réalisés par les salariés. En effet, les préfets de chaque territoire concerné par la présence de tels véhicules fixent les périmètres où les excès de vitesse sont fréquents et où de nombreux accidents sont relevés.
Des véhicules banalisés qui flashent les automobilistes en cas d’excès de vitesse
Depuis le déploiement de voitures radars privatisées sur les routes du pays, les automobilistes doivent redoubler de vigilance au volant. Car si habituellement, les radars automatiques susceptibles de les flasher pour excès de vitesse sont repérables, grâce à des panneaux spécifiques ou à des alertes sur le téléphone, les voitures radars, elles, passent inaperçues.
Les véhicules banalisés qui verbalisent les Français sont effectivement conçues pour se fondre dans la masse tout en faisant respecter le Code de la route.
Où et quand les voitures radars privatisées circulent-elles ?
Les entreprises privées qui gèrent les flottes de véhicules banalisés dotés de radars appellent leurs conducteurs à circuler sur les périmètres décidés par les préfets chaque jour de la semaine, les week-ends, durant les jours fériés, le jour et la nuit.
Les plages horaires sont définies en fonction des souhaits de l’État et chaque voiture peut circuler en moyenne pendant 6 heures par jour. Depuis 2018, la version privatisée de ces véhicules circule en Normandie, en Bretagne, en Nouvelle-Aquitaine, dans les Hauts-de-France, dans le Grand Est, en Bourgogne–Franche-Comté, et dans le Centre-Val de Loire.
Quelles sont les 3 nouvelles régions bientôt concernées par la présence de telles voitures ?
D’ici quelques mois, 3 nouvelles régions seront concernées par la présence de voitures radars privatisées sur leur territoire. Les 31 départements des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie vont progressivement voir quelques 126 nouveaux véhicules banalisés prendre en flagrant délit les automobilistes en fraude.
Un appel d’offres lancé par l’État pour externaliser la conduite des voitures radars
En juin dernier, le gouvernement a lancé un appel d’offres pour confier la conduite des voitures radars à des entreprises spécialisées. Les sociétés concernées ont jusqu’au 29 juillet prochain pour déposer leurs propositions de tarifs à la Direction à la Sécurité routière qui devra choisir qui sera chargé de gérer les flottes de véhicules selon les souhaits des préfets.
Des voitures prêtes à verbaliser les automobilistes dès 2025 dans 3 nouvelles régions
Les nouvelles régions concernées par la présence de voitures radars privatisées sur leurs routes devraient par conséquent, dès le début de l’année 2025, voir leurs automobilistes les moins rigoureux être sanctionnés par des contraventions et retraits de points. En effet, après avoir croisé une telle voiture en plein excès de vitesse, les citoyens sont sanctionnés de la même manière que lorsqu’ils sont flashés par un radar fixe.
Quels sont les modèles de voitures radars privatisées qui circulent sur les routes ?
Les voitures radars privatisées sont banalisées et difficilement détectées par les automobilistes. Des Peugeot 208, Dacia Sandero, Citroën Berlingo et autres Renault Mégane sont équipées par des sociétés spécialisées puis occupent chaque journée les routes pour faire respecter les limitations de vitesse en vigueur.