Pour inciter les automobilistes à respecter les limitations de vitesse prévues par le Code de la route, des milliers de radars ont été déployés sur les routes françaises. Mobiles, fixes, tourelles ou urbains, les différents modèles de cabines à flash actives sur le territoire sont tous installés pour des raisons de sécurité routière, mais représente aussi des dépenses conséquentes pour les automobilistes, notamment lorsqu’ils sont flashés. Découvrez les différents types de radars qui existent pour éviter les contraventions.
Quels sont les différents types de radars déployés sur les routes françaises ?
Au 1er septembre 2022, pas moins de 4 447 radars actifs ont été recensés sur les routes de France. Régulièrement, de nouveaux modèles rejoignent le large parc de cabines à flash déployé pour verbaliser les automobilistes un peu trop pressés. En effet, certains usagers de la route ne respectent pas toujours les limitations de vitesse ou les règles qui régissent le Code de la route. C’est pour inciter les fraudeurs à lever le pied que de multiples appareils générateurs de contraventions ornent désormais les paysages, tant en ville qu’à la campagne.
Les radars mobiles
À l’arrivée des premiers rayons de soleil du printemps, les radars mobiles fleurissent sur les ponts, au bord des routes ou à la sortie des voies rapides. Sur un trépied, ou à bord de véhicules de police banalisés pour être moins repérés, ces appareils sont utilisés par les agents pour mesurer la vitesse des automobilistes.
Lorsque ces derniers franchissent les limites, aucun flash ne les surprend. Mais une contravention leur est adressée par voie postale dans les semaines qui suivent et les risques d’être appréhendés plus loin par une seconde équipe de policiers sont grands, notamment lorsqu’un excès de vitesse important est révélé par ce type de radar.
Les radars tourelles
Les radars tourelles agissent de haut. En effet, leur taille imposante leur permet de déceler bon nombre d’infractions commises par les automobilistes. En effet, ces appareils sont destinés à distinguer toutes sortes de comportements jugés dangereux par le Code de la route. Ils peuvent donc aisément verbaliser ceux qui ne respectent pas les limitations de vitesse, mais aussi ceux qui passent au feu rouge, qui téléphonent au volant, qui ne portent pas leur ceinture de sécurité ou qui collent d’un peu trop près les voitures qui se trouvent devant leur véhicule.
Les radars discriminants
Sur la route, certaines voies sont réservées aux poids lourds tandis que certaines portions interdisent aux véhicules légers de dépasser les voitures ou camions qui se trouvent devant eux. Pourtant, des accidents de la route sont encore recensés ici malgré un affichage clair de la dangerosité des lieux.
Pour sanctionner ceux qui adoptent le mauvais comportement, des radars discriminants capables d’identifier la catégorie de véhicules qui circulent ont été déployés par l’État dans ces endroits stratégiques. Ils verbalisent ainsi systématiquement routiers et automobilistes qui ne respectent pas les règles.
Les radars de chantier
Pour protéger les agents qui réalisent des travaux au bord des routes et des autoroutes, des radars de chantier ont fait ces dernières années leur apparition aux côtés des voies. Provisoirement, ces appareils sont déposés là où des travailleurs exercent leur métier pour flasher dans les deux sens ceux qui circulent trop vite alors que la vie de ces salariés est en jeu.
Les radars fixes
Connus et reconnus de tous depuis 2003, les radars fixes sont les modèles les plus anciens. Ces appareils déposés dans des endroits stratégiques sont conçus pour flasher dans un seul sens les automobilistes qui circulent plus de 5 km/h au-dessus de la limitation prévue par le Code de la route. Sur les grands axes routiers et dans les zones les plus dangereuses, ces modèles font chaque jour leurs preuves en verbalisant ceux qui défient les lois.
Les voitures radar
Conduites par des policiers, les voitures radar qui sévissent sur les routes sont craintes de tous. En effet, le radar mobile embarqué agit en circulant ou à l’arrêt, pour contrer les automobilistes qui ne respectent pas le Code de la route. Indécelables, ces dispositifs se fondent dans la masse sans que personne ne s’en rende compte jusqu’à ce que les contraventions arrivent au courrier.
Les radars tronçons
Les radars tronçons agissent sur un périmètre délimité pour calculer la vitesse à laquelle les automobilistes circulent. Ingénieux, ces dispositifs relèvent les plaques d’immatriculation des usagers de la route lorsqu’elles entrent dans le segment visé, puis lorsqu’elles en sortent. Si le chemin a été effectué de manière trop rapide, les amendes pleuvent.
Les radars urbains
Au sein des villes, de nouveaux gadgets sont déployés pour verbaliser les incivilités. Les excès de vitesse, les franchissements de feu rouge ou l’utilisation de smartphones au volant peuvent être décelés par ce radar urbain né en 2021 qui identifie même les automobilistes qui circulent sur des voies de bus pour tenter de gagner du temps.
Quelles sont les conséquences lorsqu’on est flashé par un radar ?
Quel que soit le type de radar qui vous a flashé, les sanctions sont les mêmes si le Code de la route n’est pas respecté :
- un excès de vitesse inférieur à 20 km/h entraîne une amende de 68 € et le retrait de 1 point ;
- un excès de vitesse supérieur à 20 km/h entraîne une amende de 90 € et le retrait de 2 points ;
- un excès de vitesse supérieur à 30 km/h et inférieur à 40 km/h entraîne une amende de 90 € et le retrait de 3 points ;
- un excès de vitesse supérieur à 40 km/h et inférieur à 50 km/h entraîne une amende de 90 € et le retrait de 4 points ;
- un excès de vitesse supérieur à 50 km/h entraîne une amende de 1500 €, la suspension du permis de conduire pendant 3 ans et la confiscation du véhicule.