De plus en plus répandues dans les grandes villes, les vignettes Crit’Air attestent du taux de pollution émis par votre véhicule. Si votre voiture est catégorisée polluante, le prix de votre stationnement peut être revu à la hausse dans certaines municipalités.
Quelles sont les vignettes Crit’Air concernées par un stationnement plus cher ?
Dans certaines ZFE (zones à faibles émissions), certains véhicules jugés polluants peuvent être soumis à une hausse des coûts de stationnement. C’est le cas des voitures qui possèdent les macarons suivants sur leur pare-brise :
- la vignette Crit’Air 3 ;
- la vignette Crit’Air 4 ;
- la vignette Crit’Air 5 ;
- et les véhicules non classés.
Si vous possédez un véhicule qui affiche l’une de ces vignettes qualité de l’air, vous risquez d’être interdit de circuler lorsqu’un pic de pollution survient et de payer plus cher votre place de parking.
Quelles sont les conséquences d’une vignette Crit’Air polluante sur le tarif résident ?
Certaines métropoles, comme Lyon, pénalisent les conducteurs de véhicules polluants en leur ôtant le droit de bénéficier d’un tarif résident lorsqu’ils sont domiciliés en ZFE.
En effet, les propriétaires de véhicules titulaires de vignettes qualité d’air 3, 4, 5 et non classés se voient payer le prix fort pour stationner chaque jour leur voiture.
Les personnes qui possèdent un utilitaire doivent, quant à eux, justifier d’une vignette Crit’Air verte, 1 ou 2 pour conserver leur droit à un tarif spécial résident.
Quelles sont les dérogations possibles ?
Les artisans et les véhicules d’État peuvent obtenir une dérogation lorsqu’ils sont stationnés en zone à faibles émissions ou lorsqu’ils sont amenés à circuler malgré l’interdiction qui concerne leur vignette. Pour permettre aux entreprises et aux particuliers de changer de véhicule sans nuire à leur budget, les villes concernées par ce dispositif ont mis en place des aides gouvernementales et des crédits d’impôt à taux zéro.